Les Matinales du Drapps se sont clôturées pour l’année 2024 avec une conférence sur les enjeux de la recherche participative et collaborative en promotion de la santé. Donner leur place aux citoyens dans la production des savoirs et de l’innovation, aux côtés des chercheurs : c’était l’objectif de la recherche participative. Cette modalité favorise une science à l’écoute des enjeux sociétaux. Durant cette Matinale des experts nous ont présenté de telles initiatives en santé environnement.

Dans une première partie, Aurélie BINOT, responsable de l’Axe Interfaces Sciences-Société de l’Institut ExposUM et Mariline POUPAUD, Chargée d’appui scientifique pour l’Axe Interfaces Sciences-Société de l’Institut ExposUM ont présenté les travaux de ce dernier. L’Institut ExposUM est une initiative de l’Université de Montpellier et de ses partenaires visant à établir un institut hors-les-murs et décloisonné de référence pour l’étude, la formation et l’interaction science-société, des déterminants environnementaux de la santé humaine. Il cherche à fournir un cadre conceptuel innovant pour étudier les risques environnementaux multiples et leurs effets combinés.

Il s’intéresse notamment à l’exposome, qui correspond à « La totalité des expositions auxquelles un individu est soumis de la conception à la mort. C’est une représentation complexe et dynamique des expositions à laquelle une personne est sujette tout au long de sa vie ». En ce sens, il est le pendant environnemental du génome, avec lequel il interagit tout au long de la vie des individus.

C’est dans ce cadre qu’il finance l’Institut Ecocitoyen pour la Connaissance des Pollutions qu’a présenté Viviane THIVIENT, élue de Narbonne et promotrice de l’Institut écocitoyen de l’Aude. A partir d’une démarche impliquant citoyens et scientifiques, intégrant l’ensemble des milieux naturels et la santé humaine, les travaux de l’Institut s’adressent aux acteurs du territoire en vue de la réduction des émissions polluantes, de l’adaptation des suivis environnementaux aux polluants spécifiques, et de la réhabilitation des sites contaminés.

Ces interventions se sont suivies par un temps d’échange avec les intervenantes.